top of page

L'ETRANGE VIE DE NOBODY OWENS, par Neil Gaiman

Ce livre me faisait de l'œil depuis quelques mois déjà (en référence entre autre à l'adaptation audiovisuelle d'une autre œuvre de Gaiman, Coraline) et les critiques rivalisant de propos élogieux, le comparant plus d'une fois à l'univers de Tim Burton, je me faisais une joie toute particulière de m'y plonger.


Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s'il n'avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d'une sorcière brulée vive autrefois. Mais quelqu'un va attirer Nobody au-delà de l'enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l'éliminer depuis qu'il est bébé. Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux...


Si le postulat de départ de l'intrigue m'a séduit ainsi que le coup de crayon vif et poétique des illustrations accompagnant les différents chapitres, j'ai eu beaucoup de mal à essuyer les nombreuses longueurs dès le début de ma lecture. Une lecture, j'ai honte de le reconnaître, que j'ai interrompue à plusieurs reprises à la faveur d'autres oeuvres plus attrayantes, histoire de me redynamiser.

Le personnage de ce jeune orphelin recueilli par un vieux couple de fantômes du cimetière du coin, Nobody Owens, est assez brumeux et assez spectral à l'instar de sa famille d'adoption. Je trouve que le héros manque vraiment d'épaisseur et de vitalité (ironie du sort), ce qui l'empêche d'être fédérateur.

Une déception peut-être accentuée par les attentes que je mettais dans cette aventure littéraire. Rien n'y fait, la sauce ne prend pas malgré mes efforts répétés et des ingrédients pourtant bien choisis (je pense notamment à quelques protagonistes beaucoup plus travaillés semble-t-il). La recette ne fonctionne pas pour moi.

A ce jour, je ne comprends toujours pas la référence à cet artiste que j'aime tant, le roman manquant cruellement de malice et d'extravagance pour être assimilé à la veine burtonienne.



Note : 2,5/5


bottom of page