HARRY POTTER ET L'ENFANT MAUDIT, par Jack Thorne et John Tiffany
- RAPHIKI
- 26 avr. 2018
- 2 min de lecture
Quel bonheur de replonger dans l'univers fascinant de J.K. Rowling, de déambuler à nouveau dans les couloirs escarpés de Poudlard ! Oups, je reprends mes lunettes pour lire les petites lettres là, tout en bas : What the f***? La première déception passée, découvrant que cet ultime opus grimé en pièce de théâtre n'en est en fait pas du tout un, car écrit par deux autres auteurs, je fais montre du soupçon d'élégance qui me reste et me lance malgré tout dans sa lecture.
Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus, doit lutter avec le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.

Au temps vous annoncer tout de suite, je suis dans un bon jour, étendue sur ma chaise, ma nuque caressée par les réconfortants rayons du soleil, raison pour laquelle j'attribue 2,5 étoiles à cet ouvrage.
D'ordinaire, lorsqu'une lecture m'ennuie, mes doigts pianotent à tout rompre... ici, syndrome de la panne sèche, à l'instar de ses auteurs certainement.
Si je dois reconnaître l'édifiant travail qu'a été le leur dans la reconstitution et la reproduction fidèle de la psychologie de chacun des personnages de Rowling, l'histoire est ennuyeuse à mourir, d'un ennui qui s'étire et s'éternise jusqu'à finir par avoir raison de votre patience. Sincèrement, confidence pour confidence, ni tenant plus, j'ai bien sauté une soixantaine de pages pour reprendre ma lecture sans en perdre pour autant le fil - un petit peu à la façon feuilleton de début d'après-midi type "Ca te barberaaaa". C'est dire l'intérêt et la densité de l'intrigue principale !
Je ne vous refais pas le pitch, l'essentiel est fort bien résumé en quatrième de couverture et il vaut mieux que nous en restions là.
Note : 2,5/5
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