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LA PASSE-MIROIR, Les Disparus du Clairdelune, par Christelle DABOS

Voici un deuxième volet fort bien mené qui ne sonne pas comme un temps mort dans les péripéties tarabiscotées de son héroïne Ophélie, et nous embarque dans une dimension plus intrigante et mystique encore.


Le premier tome nous avait laissés à une heure fatidique, celle de la présentation officielle de notre jeune animiste au capricieux et écrasant esprit de famille Farouk. Une rencontre qui extirpera pour un temps notre liseuse à la maladresse et franc parler légendaires aux tourmentes dont les courtisans mesquins et opportunistes l'ont éprouvée pour lui faire prendre du galon et la promouvoir aux côtés de l'hôte suprême de l'arche du Pôle.





De nouveaux honneurs qui auront vite raison de cette petite trêve et qui la placeront au coeur de guerres intestines d'une cruauté sans commune mesure. Entre les étranges disparitions dont se trouve frappée la Citacielle, autrefois asile impénétrable, la célébration imminente des noces presque funèbres - sans mauvais jeu de mots - avec Thorn, la résurgence d'âmes déchues et oubliées et ce Livre, toujours ce livre, répugnant et impénétrable qui scellera le sort d'Ophélie, le lecteur n'aura pas le temps de bayer aux corneilles.


Une oeuvre où le suspense s'installe allègrement, où l'auteure prend soin d'enrichir son propos, de nous présenter des portraits plus ciselés de ses protagonistes. Une lecture qui livre tout le potentiel du monde dont Dabos a eu l'heureuse idée d'accoucher.



Note : 4,5/5

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